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Chaque mois, on te propose de poser tes questions de manière anonyme à la communauté talent club. On sélectionne 3 questions, on laisse la communauté y répondre, et on te fait un article recap. Ce mois-ci, on aide 2 nouvelles personnes à faire des choix pour leur carrière !

❓ Question #1

”Parfois j'hésite, comment savoir si j'ai une perte de motivation passagère ou si mon job ne me fait vraiment plus vibrer ?”

C’est une question qui est revenue à plusieurs reprises : comment savoir si on a fait le tour de son job et qu’il est temps de tenter une nouvelle aventure ?

2 étapes vont vous permettre d’y voir plus clair :

  1. Rationaliser sa motivation actuelle
  2. Se projeter dans le futur

1. Rationaliser sa motivation

La motivation peut varier en fonction des jours, et c’est bien pour cette raison qu’il est difficile de trancher : est-ce que mon job ne me plaît définitivement plus ou est-ce juste d’une perte de motivation passagère ?

Il est donc important de mesurer objectivement sa motivation pour y voir plus clair.

“La motivation est quelque chose de mesurable. Il est possible de l'évaluer objectivement chaque vendredi dans un fichier Excel par exemple."

Dans ce fichier, tu peux intégrer les éléments suivants :
- Date
- Niveau général de motivation au travail au cours de la semaine (de 0 pour "Je veux quitter ce job maintenant" à 10 pour "C'est le boulot de mes rêves !")
- Une liste succincte d'éléments concrets négatifs comme positifs qui justifient cette note ("mauvaise ambiance relationnelle", "tâches sans sens" mais aussi "matériel de très bonne qualité", "avantage logement", etc.).

Si les notes restent globalement basses au cours du temps voire s'empirent, c'est qu'il est probablement temps de chercher un autre travail ou d'en parler avec son supérieur.


Utilise ce document pour mesurer ta motivation de manière régulière et rationnelle. Il t’amènera, au passage, à te poser objectivement des questions sur ta situation actuelle.

Pose toi les questions suivantes :
1. Est-ce que tu apprends encore quelque chose dans ton travail ?
2. Si tu restes encore X mois / années sur ce poste, ce temps sera t-il valorisable sur un CV ?
3. Est-ce que les conditions dans lesquelles tu exerces ton métier aujourd'hui te semblent satisfaisantes ?
4. Ton environnement te donne t-il la possibilité de faire quelque chose pour que ces conditions s'améliorent ?”

2. Se projeter dans le futur

Une fois que tu as fait le point sur ta situation actuelle, imagine ta situation future à ce poste :

“Serais-tu capable de continuer ce travail pendant 2-3 ans et te lever avec la motivation et l'envie de travailler tous les jours ? Si oui, c'est passager, si non, tu as ta réponse.”
“Imagine toi passer 1, 3 et 5 années au même poste que tu occupes actuellement, et évalue à quel point cette idée est désagréable, voire insupportable.”

En parallèle, tu peux aussi essayer de te projeter dans d’autres entreprises en postulant à d’autres jobs. Cela te permettra de voir si d’autres projets de te font davantage vibrer :

Postule ailleurs, passe des entretiens : si ton envie de quitter l'entreprise se confirme tu la ressentiras suffisamment tôt lorsqu'une proposition sérieuse se présentera.“

3. Quelques autres conseils de la communauté

La fierté de parler de son travail

“Un indicateur clé pour moi : est-ce que tu es fier·e quand on te demande ce que tu fais dans la vie (poste et entreprise) ? Ou est-ce qu'au contraire tu esquives la question ou réponds à la va-vite ? “

Le test du projet ancien

“La seule solution que j'ai trouvé pour y apporter une réponse quand ça m'arrive : reprendre un projet qui m’a plu dans le passé… Si je me surprends à y passer du temps et à aimer ce que je fais, alors il faut changer de projet / boîte mais pas encore de métier.”

Finalement... ton job doit-il vraiment te faire vibrer ?

“J'aurais aimé que mon job me fasse, ne serait-ce qu'un jour, vibrer ! Peut être réévaluer la position de la barre ? Il est possible de trouver des satisfactions en dehors du travail et de garder un job passable mais confortable. Chacun ses priorités !”

❓ Question #2

"J'ai changé d'entreprise depuis le mois d'avril.

Depuis +/- 40 jours je suis en incapacité de travail pour burn out. Ma psy semble me faire comprendre que je ne suis pas prêt a reprendre le travail et de mon côté je culpabilise de prolonger mon incapacité en me disant "quel employeur accepte qu'un nouvel employé là depuis a peine 6 mois soit en incapacité pour 2 mois ?".

En effet je ne me sens pas apte à reprendre mais j'ai cette sensation d'abus et je ne sais pas quelle décision prendre. Je suis totalement perdu et j'ai peur de reprendre contact avec mon employeur pour lui dire que mon incapacité est a nouveau prolongée.

Quel est votre avis sur la question ?
Merci à tous."

Première chose : les conseils sont donnés ici par des membres du talent club, une communauté de développeurs·es et de profils techniques. L’avis médical doit passer avant tout autre considération. Il faut le suivre à la lettre.

3 points clés sont ressortis pour répondre à cette question :

  1. Il faut se soigner / suivre les recommandations des médecins
  2. Il faut réussir à déculpabiliser
  3. Il faut discuter de la situation avec son manager (si possible)

1. Se soigner avant tout

Certains membres de la communauté sont également passés par là, et leur conseil est simple : prends le temps qu’il faut pour te soigner.

“J'ai eu moi même une période de depression/burnout qui a duré environ 3 ans. Je pense que la santé, mentale ou physique, est plus importante que n'importe quel travail. Et si votre entreprise actuelle vous fait des remarques ou vous force à reprendre, c'est que ce n'est pas une bonne entreprise où rester de toute façon. Un autre travail, ça se trouve ailleurs, c'est réversible, la santé non. Bon courage !”
“Un burn out c'est long et la culpabilisation est un des éléments déclencheurs de cette maladie. Donc prends le temps de te soigner. Peut être que tes employeurs trouveront que tu abuses, mais ce n'est pas ton problème. Il faut faire la part des choses entre professionnel et personnel. Et ta santé passe avant tout. Un bon employeur est censé comprendre cet ordre de priorité.”

“Le temps qu’il faut pour te soigner” signifie retourner travailler uniquement quand tu auras le feu vert des médecins. Jamais avant.

“Ne retournez pas travailler si votre médecin et votre psychologue vous le déconseillent, au risque de devoir vous arrêter à nouveau, encore plus longtemps, et vous sentir encore plus mal qu'avant.”
"Vous devriez vous reposer, penser à vous, faire des choses qui vous font plaisir à titre personnel, et une fois que vous serez bien, réévaluez si ce travail vous correspond, je répète: une fois que vous allez mieux, pensez au travail, pas avant ! Bon courage, (un ancien burn-outer)"

2. Déculpabiliser pour aller mieux

En parallèle des soins, il est important de trouver des raisons de déculpabiliser. Le premier moyen de le faire est de considérer la nature de cet arrêt de travail comme “banale”, au même titre que tout autres arrêts de travail :

“Je comprends que tu puisses culpabiliser mais ce n’est pas de ta faute. Si tu t’étais cassé la jambe ou autre qui t’empêche d’accomplir tes tâches, ce serait le même raisonnement. Bon courage !”
“Tu remarqueras que le volet 3 des arrêts de travail destiné aux employeurs ne cite pas le motif médical de l'arrêt car il relève du secret médical. Si tes soignants diagnostiquent une incapacité de travail, quel qu'en soit le motif (burn-out, fracture, mononucléose, etc.), ton employeur respectera ton arrêt de travail, mal ou bon gré. Ta seule obligation est de signaler à ton employeur ton arrêt de travail.

Le burn-out est une condition médicale certifiée par ton médecin traitant ou un médecin psychiatre, avec avis (c'est recommandé) d'un psychologue. Fais confiance à ta psy et ne te préoccupe pas de ton travail mais plutôt de toi-même.

Pour déculpabiliser, tu peux aussi te dire que rester à ton poste tout en étant en burn-out ne serait ni productif pour toi, ni pour l’entreprise qui t’emploie :

“Ton employeur ne ferait de toute façon pas grand chose d'un employé inconscient de la gravité de son état de santé, épuisé, incapable de concentration et d'efficacité ; ce qu'est le burn-out.”

3. Discuter ouvertement avec ton manager

Prendre le temps de discuter de la situation ouvertement avec ton manager peut permettre de clarifier les choses, pour toi comme pour lui/elle, te permettre de déculpabiliser, et de faire avancer la situation. 

“Je pense qu'en discuter avec ton employeur serait le mieux. Ça pourrait te rassurer ou peut-être amener à une séparation d’un commun accord, qui te permettrait d’aller mieux. Je ne sais pas ce qu’il en serait financièrement, mais si tu n'as pas la force de reprendre du service, je pense que rester et te faire culpabiliser c'est pas la meilleure solution pour accepter. Ce n'est pas un échec d'arrêter, tu trouves tes propres limites, tu définis mieux le cadre qu'il te faut, bref, les enseignements peuvent être légion. Bon courage en tout cas.”

Merci à tous les participant·es ! On se retrouve le mois prochain pour que tu puisses toi aussi nous poser tes questions (reste donc attentif à ta boite mail 👀 )

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